000 02051nam a2200181Ia 4500
001 1865
010 _a978-2-35088-184-3
090 _a1865
099 _tLIVR
100 _a20230724 frey50
101 0 _afre
200 _aL'objet de beauté
_fSantiago Espinosa
_bLIVR
210 _aÉditionsles belles lettres, France
_d2021
_cParis
215 _a(219; 16 p.)
330 _aUne certaine critique d’art, si répandue qu’elle est devenue vox populi, nous a habitué depuis fort longtemps, notamment depuis l’avènement de l’art « contemporain », à considérer que l’art est véhicule ou « expression » de bien des choses – du moi, des sentiments, des idées politiques, climatiques, morales –, dont semblent exclues les idées spécifiquement artistiques. Ainsi, ce que le spectateur d’une oeuvre d’art est invité à « comprendre » n’est pas l’oeuvre mais ce qu’elle est réputée signifier (exprimer), sens qui ne se voit ni ne s’entend paradoxalement pas, que l’oeuvre « cache » ou dissimule. Conscient de cette dérive, Jankélévitch avait affirmé lors d’un interview que personne n’aime la musique pour ce qu’elle est ; il semblerait qu’il faille étendre cette vérité à un terrain plus ample : presque personne n’aime l’art pour ce qu’il est.Que signifie aimer l’art pour ce qu’il est ? Telle est la question qui oriente ce travail. Il s’agit, dans la mesure du possible, de penser l’art en tant qu’art, et l’artiste en tant qu’artiste, autrement dit en tant que créateur d’idées artistiques provoquant des émotions esthétiques. Aimer l’art pour ce qu’il est, c’est trouver le sens de l’oeuvre dans l’oeuvre même, se confondant avec sa beauté. L’oeuvre d’art, lorsqu’elle est conçue pour être jugée comme telle, s’adresse avant tout à une sensibilité esthétique ; c’est alors qu’on peut l’appeler « objet de beauté ». (4 de couverture)
610 _aBeau (esthétique)
610 _aArt – Philosophie
700 _aEspinosa
_bSantiago
_96376