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010 _a978-2-7073-2265-4
090 _a44
099 _tLIVR
100 _a20230613 frey50
200 _aPeuples exposés, peuples figurants
_fGeorges Didi-Huberman
_bLIVR
210 _aParis, France
_d2012
215 _a(266 p.)
330 _aPrésentation de l'auteur : "On s'interroge, dans ce livre, sur la façon dont les peuples sont représentés : question indissolublement esthétique et politique. Les peuples aujourd'hui semblent "exposés" plus qu'ils ne l'ont jamais été. Ils sont, en réalité, "sous-exposés" dans l'ombre de leurs mises sous censure ou - pour un résulatat d'invisibilité équivalent - "sur-exposés" dans la lumière artificielle de leurs mises en spectacle. Bref ils sont, comme trop souvent, "exposés à disparaître". A partir des exigences formulées par Walter Benjamin (une histoire ne vaut que si elle donne voix aux "sans-noms") ou par Hannah Arendt (une politique ne vaut que si elle fait surgir ne fût-ce qu'une "parcelle d'humanité"), on interroge ici les conditions d'une impossible représentation des peuples. Cela passe moins par l'histoire du portrait de groupe hollandais et des "portraits de troupes" totalitaires que par l'attention spécifique accordée aux "petits peuples", par les poètes (Villon, Hugo, Baudelaire, par exemple), les peintres (Rembrandt, Goya ou Gustave Courbet), les photographes (Walker Evans, August Sander ou, pour un exemple contemporain, Philippe Bazin). Le cinéma, quant à lui, nomme "figurants" ces "petits peuples" devant lesquels agissent et s'agitent les "acteurs principaux", les "stars" comme on dit. [...] Une longue analyse est ici consacrée au travail de Pier Paolo Pasolini, à sa façon de retrouver les "peuples perdus" dans leurs "gestes survivants" [...]. Sans oublier quelques exemples plus contemporains, tels que le film du Chinois Wang Bing intitulé, précisément, "L'Homme sans nom"."
610 _aArts et histoire
610 _aetc. en historiographie
610 _aIllustrations
610 _aimages
610 _aN72.H58
610 _aSémiotique et arts
700 _aDidi-Huberman
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