La 4e de couv. indique : "Alors que nous déambulons dans les salles de musées, nous prêtons souvent un oeil plus ou moins distrait aux indications permettant d'identifier tel ou tel personnage, de comprendre telle ou telle allégorie. Mais peut-on prétendre que l'on a compris une oeuvre au motif que l'on en a identifié les protagonistes et les différents éléments ? Reconnaître ce qui est représenté épuise-t-il le sens de ce qui apparaît ? En discussion avec le réductionnisme inhérent à l'iconographie, le présent ouvrage entend défendre une approche philosophique des éléments formels - des éléments « pré-iconographiques » - en vue de restituer l'intelligibilité des décisions plastiques retenues par les peintres. L'auteur souhaite ainsi montrer que la compréhension philosophique des oeuvres se joue moins dans les théories esthétiques de leur temps que dans le travail formel de l'espace, de la ligne ou de la lumière. Ce premier volume propose, discute et justifie une méthode philosophique d'analyse des oeuvres peintes à l'aide de la conceptualité hégélienne qui apparaît comme la seule capable de retrouver à même la matière picturale la trace de décisions rationnelles que l'esprit peut investir et domestiquer."