Vue normale Vue MARC vue ISBD

Rina Banerjee : 2006-2015 / Mutu Wangechi / Courtney J. Martin / Cédric Vincent [Livre]

Auteur principal: Martin, Courtney J., Auteur;Vincent, Cédric, Auteur;Wangechi, Mutu, AuteurPublication : Paris, France : 2015Description : (147 p.)ISBN : 979-10-90490-82-6.Résumé : Monographie de l'artiste présentant des dessins, des peintures et des sculptures mêlant divers matériaux, créés depuis 2007 et illustrant ses thèmes de prédilection et ses sources d'inspiration. Rina Banerjee a étudié la sculpture. Elle utilise toute une gamme de matériaux et une large palette de techniques. Ses oeuvres sont souvent pour elle l'occasion d'apprendre de nouveaux procédés et d'expérimenter dans son atelier des pratiques qu'elle n'avait jamais explorées auparavant. Elle a ensuite commencé à exposer ses dessins. Puis elle s'est lancée dans une série de moyens formats et de collages sur papier. Plus récemment, elle s'est mise à la peinture, avec une série de compositions à l'acrylique et à l'encre. Mais la sculpture est demeurée centrale. La démarcation entre sculpture traditionnelle et installation est floue, redéfinissant tantôt le ready-made, terme choisi par Duchamp pour décrire la mise à l'écart d'un objet quotidien en vue d'une requalification ultérieure comme objet d'art. les ready-mades de Rina Banerjee sont les éléments factices dont elle se sert pour réaliser ses sculptures. parapluies, saris rétro, poupées, céramiques, cornes d'animaux, perles de verre et de cuivre, plumes et piquants, porcelaines, calebasses, éventails, meubles anciens, breloques, etc., qui sont sa matière première et ses moyens d'action. Ces constructions semblent faire partie d'un discours plus vaste, que beaucoup rattachent à la théorie postcoloniale (on y trouve en effet beaucoup d'objets d'époque coloniale et victorienne). Dans les sculptures plus récentes, elle opte pour des compositions plus petites, plus contenues. Ces citations deviennent autonomes, à la manière de totems arrachés à un ensemble plus vaste. cela montre bien l'intérêt de l'artiste pour la postmodernité, dans laquelle l'accumulation de biens nouveaux fait partie du schéma économique. L'économie postmoderne est coercitive : elle repose en totalité sur un travail non-payé, sous-payé et effectué par des enfants..Sujet: Art – Inde – 2000- | Banerjee | N7310.B354. A4 2015 | Rina (1966-....) Type de document: Livre
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Exemplaires
Type de document Site actuel Localisation Cote Statut Date de retour prévue Code à barres
Livre Livre The 32bis Library Salle de lecture 32BIS 709.2 RIN (Parcourir l'étagère(Ouvrir ci-dessous)) Disponible 001252

Monographie de l'artiste présentant des dessins, des peintures et des sculptures mêlant divers matériaux, créés depuis 2007 et illustrant ses thèmes de prédilection et ses sources d'inspiration. Rina Banerjee a étudié la sculpture. Elle utilise toute une gamme de matériaux et une large palette de techniques. Ses oeuvres sont souvent pour elle l'occasion d'apprendre de nouveaux procédés et d'expérimenter dans son atelier des pratiques qu'elle n'avait jamais explorées auparavant. Elle a ensuite commencé à exposer ses dessins. Puis elle s'est lancée dans une série de moyens formats et de collages sur papier. Plus récemment, elle s'est mise à la peinture, avec une série de compositions à l'acrylique et à l'encre. Mais la sculpture est demeurée centrale. La démarcation entre sculpture traditionnelle et installation est floue, redéfinissant tantôt le ready-made, terme choisi par Duchamp pour décrire la mise à l'écart d'un objet quotidien en vue d'une requalification ultérieure comme objet d'art. les ready-mades de Rina Banerjee sont les éléments factices dont elle se sert pour réaliser ses sculptures. parapluies, saris rétro, poupées, céramiques, cornes d'animaux, perles de verre et de cuivre, plumes et piquants, porcelaines, calebasses, éventails, meubles anciens, breloques, etc., qui sont sa matière première et ses moyens d'action. Ces constructions semblent faire partie d'un discours plus vaste, que beaucoup rattachent à la théorie postcoloniale (on y trouve en effet beaucoup d'objets d'époque coloniale et victorienne). Dans les sculptures plus récentes, elle opte pour des compositions plus petites, plus contenues. Ces citations deviennent autonomes, à la manière de totems arrachés à un ensemble plus vaste. cela montre bien l'intérêt de l'artiste pour la postmodernité, dans laquelle l'accumulation de biens nouveaux fait partie du schéma économique. L'économie postmoderne est coercitive : elle repose en totalité sur un travail non-payé, sous-payé et effectué par des enfants.

Il n'y a pas de commentaire pour ce titre.

pour proposer un commentaire.
32 bis, rue Ben Ghedhahem 1000 Tunis - Tunisie www.32bis.org
Contact : mediatheque@32bis.org